La journée de solidarité
Le président précédent avait pensé qu'il serait bien de réduire le nombre de jours fériés. En effet, un jour férié coûte de l'argent ou du moins, en génère moins pour les caisse de l'état et des entreprises.
J'ai compris et j'y adhère sans aucun problème. Donc, on doit désormais travailler le lundi de Pentecôte. C'est-à-dire, nous, les profs, non, on ne doit pas travailler. Je ne comprends pas pourquoi les profs ne doivent pas travailler. En revanche, pour que personne ne pense que les profs soient priviligiés, on nous impose deux demi-journées de solidarité.
Je vis cette demie-journée comme une humiliation. Je sais qu'il n'y aura pas suffisemment de contenu pour nous. On ira uniquement pour faire semblant. La direction n'a pas eu d'idée brillante. On aura une conférence d'une personne compétente (certes) mais pas non plus d'une somnité sur certains troubles chez certains élèves.
Si je ne suivais que mes convictions, mon exigeance de qualité, mon estime de moi-même, etc je n'irais pas à cette journée. Mais je sais qu'il y aura une liste de présence. Pour ne pas avoir de soucis, j'irai, comme un mouton, comme un fonctionnaire totalement désabusé. Dommage.
J'aurais tellement de choses à donner....Je serais tellement motivable pour de vrais changements, de vrais projets. J'en ai fait la preuve, d'ailleurs. Mais l'Education Nationale est tellement poussiérieuse que m^me des gens comme moi commencent à prendre de la poussière.